jeudi 28 mai 2009

J'ai une furieuse passion pour le packaging, l'emballage, le coffret, la boite, le sac papier, l'enveloppe, bref, tout ce qui, dans la superficialité, l'objet quotidien qu'on ne regarde plus, le caché, l'inutile, fait affleurer l'esprit rien que pour le plaisir du clin d'oeil.

En la matière, les code-barre des Ponti sont une référence classique. Ce truc noir qui fait bip et qui révulse certains éditeurs puristes, qui permet au distributeur et au libraire de gagner du temps dans ses indispensables et peu agréables tâches logistiques, peut aussi être détourné à l'oulipienne.



On est abreuvés régulièrement de coffrets cartonnés de mauvaise qualité, pas pratiques, ou pas particulièrement jolis. Régulièrement, on me demande de sortir ou remettre des livres dans leur coffret car c'est si mal fichu qu'il est difficile de les manier et que par déformation professionnelle, on pense que je vais savoir en découdre. Le comble récemment en Italie, est d'avoir pris en flag une libraire enfonçant un grand couteau à pain dans un coffret Citadelle et Mazenod dans lequel un client avait coincé le livre sans plus pouvoir l'en sortir ! Au prix du livre en achat ferme, on comprend la ragerie du libraire.


Il y a les Beaux-livres au design unique comme le Preljocaj de Naive (image : blog Typosphère.fr) , dont le coffret plastique m'avait paru pas super, un peu cheap, avant d'avoir vu les jeux graphiques à travers.












Il y a les petits livres objet genre les sardines du poisson soluble ou les larmes de crocodile d'André François chez Delpire qui allient le plaisir de l'objet graphique au prix du livre normal.







Ce que je préfère cependant, c'est le packaging original du livre de tous les jours. Se démarquent les coffrets Folio, avec gazon et fourrure, j'adore !






Il y a aussi l'anti packaging : les folio policiers et imaginaire gallimard vendus livre+CD qui sont juste sous blister.

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