dimanche 13 avril 2008

l'atelier du dimanche matin





En général, je rentre chez moi à minuit et demie le samedi soir, après avoir fermé la librairie. Le dimanche matin, je me lève tard et je lis "rien que pour voir" quelques bouquins arrivés cette semaine sur les tables. Au menu de ce marathon de trois heures :

-Pipelines d'Edgar Keret (Actes Sud) : j'aime beaucoup les nouvelles, une bonne façon de gouter au style d'un écrivain dont j'avais bien vendu crise d'athme. Malheureusement, là je n'accroche pas. Et puis arrive "Kouki" p.29 : un rêve effréné qui en dit plus véritablement sur l'assiègement et la peur que le plus réaliste des récits. C'est mon bijou du matin. Le hic, c'est que je ne pourrai pas conseiller le livre pour quelques nouvelles fussent-elles des bijou, ça restera dans mon panthéon personnel...

-Michael Tolliver est vivant d'Amistead Maupin éd de l'Olivier : je suis un bon cobaye pour savoir si c'est lisible quand on n'a pas lu les précédents de Maupin car c'est mon premier... La réponse est oui ! "Sex and the city" à San Francisco chez les homos, ça le fait.

-Veronica de Mary Gaitskill éd L'Olivier : celui-là je l'ai feuilleté la semaine dernière, j'ai souligné mentalement quelques passages superbes : "Je n'arrive pas à dormir. [...] En général, je m'assoupis à l'aube avant d'émerger à sept heures et demie. Je me lève furieuse d'avoir mal dormi et ma fureur d'en prend à n'importe quoi. Mon cerveau hurle des insultes tandis que mon corps se traîne. Des images de rêves surgissent et s'écrasent, énormes, puis disparues, énormes, disparues." p.11 mais l'histoire me tombe des mains cette semaine encore.

-Don Candeloro et sa troupe, Giovanni Verga éd Actes Sud : les aventures rocambolesque de théâtreux du 18eme.L'écriture est juste fleurie et l'hitoire rebondissants comme il faut. Un vrai plaisir de lecture .... inachevé car :

à peine survolés, il faut encore étendre le linge, manger un morceau et aller bosser. Je rentrerai ce soir, comme assiégée par tout ce qu'il me faut lire, avec le besoin absolu de trouver du temps vide. Pour traîner et imaginer. Tranquillement.

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