lundi 17 novembre 2008

le livre comme maquillage

« Je n’ai pas vu l’intérêt de l’édition classique. A quoi bon envoyer trente manuscrits, essuyer autant de lettres de refus si c’est pour en arriver là ? J’avais sous la main de quoi offrir à mon livre le même maquillage que n’importe quel best-seller, de la relecture à la mise en page en passant par la couverture, alors pourquoi m’embêter avec un éditeur ? Quant à choisir Books on Demand, je me suis dit que mon livre serait plus visible dans une nouvelle vitrine plutôt que sur l’étalage surchargé d’une enseigne similaire installée depuis longtemps. Il est évident qu’il faut sauter sur l’occasion, pour le moment BoD est jeune en France et offre une visibilité exceptionnelle à tous ses nouveaux auteurs." Pourquoi Gaspard Walter a choisi BoD, Books on Demand pour s'éditer. Celles de Jean-Pascal Ansermoz "la liberté d’action laissée à l’auteur" sont plus convaincantes. "une visibilité exceptionnelle à tous ses nouveaux auteurs" en effet, c'est le rêve de tous les auteurs, et c'est un savoir faire qui s'appelle la diffusion.... Encore une fois, croire que créer l'objet est une fin en soi, c'est vraiment méconnaître ce qui fait l'échange social autour de la culture.

BoD reste comme Lulu intéressant pour relier sous forme de livre des documents, or l'édition c'est bien plus que ça...

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